Fantasme. Mystère. Le désir est objet de convoitise. Objet de pouvoir. Objet tout court. Ne pas être naïf. Dans un monde normal, la mort ne frappe pas uniquement chez les voisins. Nous sommes tous conviés à table.
Désirer l'autre ? N'imaginez pas un seul instant vous en sortir indemne. On ne dit pas « je t'aime » impunément sans en payer le prix fort. Ni blanc ni noir. De l'autre côté, juste la brume.
Le Journal d'un bien-aimé raconte le désir d'un homme. Non pas le désir de puissance. Non pas cette énième démonstration du pouvoir mâle. Sans fard, ce Journal est la mise à nu d'une histoire singulière. Un homme et une femme : combat à mort pour se convaincre que la rage de vivre et des sentiments valent toutes les folies.
Dans ce texte, la page écrite s'invite sans fausse pudeur au cœur de l'intime. Elle s'invite dans les replis du monde pour nous raconter autre chose que la pâle réversibilité des âmes éreintées par l'accompli appauvri des dessins répétés. Le bouillonnement cru du sexe, la lutte pour surseoir au silence du monde et au mensonge. Bander. Jouir. Victoire ou défaite ? Et l'Amour ? Tiens. Et si justement il était question d'y croire ?
Dans ces conditions, comment clamer son innocence quand tout vous condamne ? Voilà justement le prix du sang à payer. Condamner pour un meurtre que je n'ai pas commis, ce Journal d'un bien-aimé raconte mon histoire, l'histoire d'un homme qui cherche parmi ses rencontres la personne qui a voulu se venger de lui.
Et puis, il y a ce secret qui pèse sur tout. Notre secret...
Que personne ne s'y trompe. Cette histoire ne poursuit qu'un but : sauver l'amour de ma vie... Un hymne à la femme aimée.