» Article de 03.02.2017 » page 16

Les neiges du Kilimandjaro - dix Indiens (Ernest Hemingway)

«... ils commencèrent à prendre de l'altitude en direction de l'Est, semblait-il ; après quoi, cela s'obscurcit et ils se trouvèrent en pleine tempête, la pluie tellement drue qu'on eût cru voler à travers une cascade, et puis ils en sortirent et Compie tourna la tête et sourit en montrant quelque chose du doigt et là, devant eux, tout ce qu'il pouvait voir, vaste comme le monde, immense, haut et incroyablement blanc dans le soleil, c'était le sommet carré du Kilimandjaro. Et alors il comprit que c'était là qu'il allait.»



Le jardin d'Eden (Ernest Hemingway)

Apprenant le succès de son second roman, David Boume, jeune écrivain américain qui passe sa lune de miel sur la côte méditerranéenne, est impatient de se remettre à écrire. Jalouse de son travail, sa femme Catherine lui fait rencontrer une inconnue, Marita, et s'emploie à créer une étrange relation érotique qui les enferme dans le triangle d'un invivable huis clos. Jusqu'à quelle extrémité peut aller l'amour de l'autre, le désir de le connaître et de s'assimiler à lui ? L'art a-t-il tout à perdre ou tout à gagner de cette passion excessive ?



Paris est une fête (Ernest Hemingway)

Paris est une fête, ouvrage posthume, évoque la jeunesse de l'auteur à Paris, au lendemain de la Première Guerre mondiale.

1921 : Un jeune journaliste américain arrive à Paris avec sa charmante épouse qui l'a suivi dans cette aventure. Le couple vit d'amour et de vin frais. Mais ce point de départ n'est pas celui d'un conte bleu. Tout de suite, le cadre s'élargit, les personnages se multiplient, s'imposent. : il y a Gertrude Stein qui règne en despote sur le petit monde des bohèmes américains de Paris ; le poète Ezra Pound que ses enthousiasmes généreux conduisent aux pires erreurs ; voici que passe, fou et charmant, Scott Fitzgerald.

Est-ce là une chronique ? L'auteur lui-même nous met en garde, dans une note liminaire, et autorise son lecteur à tenir le livre pour un roman. Au demeurant, Hemingway était trop imaginatif pour ne pas romancer ses souvenirs.

Roman ou chronique ? Les difficultés matérielles du narrateur, ses amours, ses amitiés, ses antipathies forment un savoureux ensemble de notations et de récits dans la manière la plus hemingwayenne.



Les lois fondamentales de la stupidité humaine

Comment évaluer l'impact de la stupidité humaine sur nos destins personnels et sur l'ensemble de la société ? Vaste question à laquelle l'historien Carlo Maria Cipolla décida en 1976 de répondre par un bref essai au ton éminemment scientifique.
Au ton et seulement au ton : car derrière la rhétorique académique se cache un texte désopilant, qui ressortit au genre « pseudo-scientifique », comme en son temps le célèbre Cantatrix Sopranica de Georges Perec, ou aujourd'hui les très sérieuses recherches de Jean-Baptiste Botul.
Diffusé en 1976 aux États-Unis sous la forme d'une édition limitée et numérotée, Les lois fondamentales de la stupidité humaine a été publié en italien en 1988 (dans un recueil générique intitulé Allegro ma non troppo), et pour la première fois dans sa langue originale, l'anglais, à l'automne 2011.



De l'art de dire des conneries

J'ai écrit cet essai en 1984 ou 1985. À l'époque, j'enseignais la philosophie à l'université de Yale et j'étais fellow du Whitney Humanities Center. L'appartenance à cette société savante m'amenait à rencontrer régulièrement les autres membres - issus de disciplines très variées - afin d'aborder des sujets présentant un intérêt commun. Chaque fellow devait fournir un échantillon de son travail lors d'une de ces séances de discussion. C'est pour m'acquitter de cette obligation que j'ai rédigé mon essai sur l'art de dire des conneries.
Lorsque j'ai présenté mon texte, mes collègues l'ont considéré (conformément à mon attente) comme un travail sérieux d'analyse philosophique et sociale. Personne n'a semblé y voir une entreprise frivole ou humoristique. La seule réaction explicite dont je me souvienne est celle d'un fellow (physicien de son état) particulièrement sensible au fait que le corps professoral de Yale comptait alors dans ses rangs Jacques Derrida et plusieurs autres têtes de file du postmodernisme. Le fait que mon essai ait été écrit à Yale lui semblait fort approprié car, selon ses propres mots, «Yale, après tout, est la capitale mondiale du baratin».
Certains passages situés à la fin du texte font référence aux idées postmodernes, mais je n'ai jamais eu l'intention d'attaquer le postmodernisme en particulier. Je me suis simplement efforcé de comprendre ce que je voulais dire chaque fois que je manifestais mon opposition ou mon dédain à l'égard de quelque chose en le qualifiant de «conneries» - une réaction irréfléchie dont j'étais assez coutumier. J'étais donc mû par le désir philosophique classique, qui remonte au moins aux dialogues platoniciens, de clarifier certains concepts auxquels on a souvent recours pour décrire le comportement humain.



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