Paris est une fête, ouvrage posthume, évoque la jeunesse de l'auteur à Paris, au lendemain de la Première Guerre mondiale.
1921 : Un jeune journaliste américain arrive à Paris avec sa charmante épouse qui l'a suivi dans cette aventure. Le couple vit d'amour et de vin frais. Mais ce point de départ n'est pas celui d'un conte bleu. Tout de suite, le cadre s'élargit, les personnages se multiplient, s'imposent. : il y a Gertrude Stein qui règne en despote sur le petit monde des bohèmes américains de Paris ; le poète Ezra Pound que ses enthousiasmes généreux conduisent aux pires erreurs ; voici que passe, fou et charmant, Scott Fitzgerald.
Est-ce là une chronique ? L'auteur lui-même nous met en garde, dans une note liminaire, et autorise son lecteur à tenir le livre pour un roman. Au demeurant, Hemingway était trop imaginatif pour ne pas romancer ses souvenirs.
Roman ou chronique ? Les difficultés matérielles du narrateur, ses amours, ses amitiés, ses antipathies forment un savoureux ensemble de notations et de récits dans la manière la plus hemingwayenne.