Chaque année, à Austin, au Texas, le gotha du web se réunit en grande pompe. Les patrons de Google y sont accueillis en véritables rock-stars. Ou plutôt, en sauveurs. Les États ne parviennent pas à réduire leurs émissions de CO2 ? Google construit précisément son propre parc à énergie solaire. Les États ne réussissent pas à réguler le trafic routier ? Google construit justement une voiture sans chauffeur. Les États échouent à moderniser les régions sous-développées d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine ? Google veille à ce que chacun ait accès à Internet. Google et, de manière plus générale, les grands services de l'Internet (le plus souvent californiens) sont en train de prendre, sans qu'on s'en rende compte, la place de l'État, des États, dans la gestion quotidienne de nos droits et libertés. Dans quelle mesure doit-on s'en inquiéter ?

Dans ce roman, Alban de Bricoule, élève de philo, décide de mener une "réforme" du collège d'enseignement libre dans lequel il est inscrit et où règne l'indiscipline. Sa tentative échoue et il est exclu; cependant, ses efforts ouvrent les yeux du directeur, qui prend le relais de son élève et rétablit l'ordre dans son établissement. En mars 1913, Henry de Montherlant est renvoyé du collège Sainte-Croix pour pédérastie. Il s'inspire de cette affaire dans deux ouvrages, "La ville dont le prince est un enfant" et "Les garçons" écrit en 1969, cinquante-six ans après son renvoi.

"A présent, la Nuit. Etincelant comme la promesse de sauvages délices, le croissant argenté de la Lune luisait au sein du ciel noir ce Paris. Sous le ténébreux voile céleste, les êtres nocturnes commençaient à peine de s'agiter tandis que les diurnes regagnaient leurs abris. Pacôme regardait dehors. Il lui semblait que la Lune, là-haut, lui murmurait en continu de sombres litanies. Cette nuit serait La Nuit".

Il y a les prédateurs, qui tuent pour se nourrir ou assouvir leurs irrépressibles pulsions. Et il y a les magiciens dont les dons s'expriment à l'encontre de leur volonté, les plongeant dans un destin hors du commun, au coeur d'un engrenage macabre et paranormal. Aucun de ces cinq jeunes adultes d'exception n'imagine à quel point le cours de sa vie est sur le point de basculer.

A Spokane, petite ville tranquille de l'Etat de Washington, l'enlèvement en plein jour d'un garçon de trois ans provoque l'émoi au sein de la population. Chargée de l'affaire, l'inspectrice Jackie Kaminski est vite intriguée par le comportement étrange des parents - des divorcés qui se montrent plus furieux que vraiment inquiets, et qui s'accusent mutuellement de séquestrer le petit Michael pour en avoir la garde exclusive. L'enquête piétine quand la mère, paniquée, fait un aveu stupéfiant : c'est elle qui a organisé le kidnapping, afin d'empêcher son ex-mari de partir vivre à l'étranger avec leur enfant. Seul problème : les ravisseurs qu'elle a engagés affirment ne pas détenir ce dernier. Quelqu'un ment, mais qui ? Face aux affirmations contradictoires des uns et des autres, Jackie doit alors faire appel à toute son expérience pour découvrir la vérité...

Lettres d'injures signées d'une étoile satanique, clichés obscènes, effractions étranges : depuis peu, un inconnu harcèle les membres de la famille Lewis en promettant à chacun une mort atroce à la mesure de ses péchés. Chargée de l'affaire, l'inspectrice Jackie Kaminski a à peine le temps de commencer son enquête que la doyenne de la famille Lewis, Maribel, est assassinée avec une sauvagerie inouïe. Sur les murs autour d'elle, le meurtrier a laissé sa macabre signature : un pentacle dessiné avec le sang de sa victime... Crime gratuit, meurtre rituel... ou acte de vengeance ? Tous les proches de Maribel avaient des raisons de haïr cette femme, passée maître dans l'art de la manipulation et du chantage. Mais eux aussi ont reçu des menaces de mort. Et pour empêcher que d'autres meurtres soient commis, Jackie sait qu'il lui faut identifier celui ou celle qui, parmi eux, cache une âme noire, capable des crimes les plus atroces...