» Article de Mai 2017 Année » page 215

Frank Herbert - Cycle des saboteursFrank Herbert - Cycle des saboteurs

Tome 1 : l'étoile et le fouet

Dans toute la galaxie, on emprunte couramment les portes dans l'espace. Comme les hommes d'autrefois prenaient l'autobus. Grâce aux portes, on franchit instantanément des milliers d'années-lumières. Grâce à elles, des milliers de civilisations ont fait un gigantesque bond en avant.
Seulement les portes sont inexplicables. Et les Calibans, qui les ont introduites, sont incompréhensibles. Même quand ils cherchent à se faire comprendre. Pourquoi pas, puisque tout marche bien ?
Les choses tournent mal quand les Calibans commencent à disparaître. Un peu partout, les êtres intelligents sont frappés de folie et de mort. Bientôt il ne reste plus qu'un seul Caliban. S'il disparaît à son tour, il n'y aura plus de portes, et tous ceux qui les ont empruntées, même une seule fois, seront condamnés à mourir.
Mc Kie, du Bureau du Sabotage, a du pain sur la planche. Comment communiquer avec la Caliban ?

Tome 2 : Dosadi

Jorj X. McKie est reconnu, depuis « l'Etoile et le Fouet », comme un des meilleurs agents du Bureau du Sabotage; la co-sentience pense à lui dans les cas difficiles. Et c'est un cas difficile que celui de Dosadi, la planète obscure, dont on ignorait même l'existence.
Il y trouve des déserts empoisonnés, une ville unique protégée par le Mur de Dieu et des centaines de millions de malheureux qui se battent pour y entrer ou y prendre le pouvoir. Dans ce climat de misère et de violence émerge peu à peu une population impitoyablement sélectionnée qui commence à se croire capable de faire plier Dieu. Le ciel est lourd de nuages et nul ne voit les étoiles, mais quelques-uns en ont entendu parler et ils rêvent d'échapper à cet enfer.

S'ils réussissaient, peut-être emporteraient-ils la violence qui est en eux, faisant de toute la Galaxie un enfer nouveau où ils joueraient les seigneurs de la guerre. Un risque grave, peut-être un piège mortel.




Au Nom De La Mere - Erri De Luca

«La grâce, c'est la force surhumaine d'affronter le monde seul, sans effort, de le défier en duel tout entier sans même se décoiffer. C'est un talent de prophète. C'est un don et toi tu l'as reçu. Tu es pleine de grâce.» Erri De Luca s'empare de l'histoire la plus connue de l'humanité, et l'articule autour de la figure de Marie. Ou plutôt de Miriàm, une simple jeune femme juive, fiancée à Iosef quand elle tombe enceinte, et qui sait ce que cette grossesse avant le mariage signifie aux yeux de la Loi. Sous la plume du romancier italien, l'histoire de la Nativité trouve un ancrage nouveau dans le contexte hébraïque, et se fait éloge d'un corps et d'une âme, ceux d'une mère...




Jules et Jim - Henri-Pierre Roché


Jim, jeune intellectuel parisien se lie d'amitié vers les années 1910 avec Jules, un jeune poète allemand. Jim fait découvrir à Jules la vie et les plaisirs parisiens du début du siècle. Jules rencontre Kathe dont il tombe immédiatement amoureux, il la présente à Jim qui ne peut s'empêcher d'être attiré par la jeune femme. Jules épouse Kathe.
La guerre survient qui sépare les deux amis. Ils se retrouvent après l'armistice, Jim et Kathe s'aiment enfin, sous la bienveillance de Jules. Ils constituent un "trouple". Mais les tensions de plus en plus vives annoncent la tragédie finale...


Jules et Jim est l�exemple d�un cas très rare en littérature : un premier roman écrit à l�âge de soixante-quatorze ans ! Son auteur, Henri-Pierre Roché, né en 1879, avait partagé entre les lettres, la peinture, les voyages, une vie de dilettante.
Pendant la guerre de 1914-1918 il est correspondant du Temps puis attaché au Haut-Commissariat français à Washington. Il a vécu plusieurs années en Amérique, en Angleterre, en Allemagne et en Orient.
À soixante-quatorze ans, il écrit Jules et Jim, puis Deux Anglaises et le Continent. Il meurt en 1959 avant d�avoir vu le film de François Truffaut illustrant Jules et Jim et qui a fait connaître et aimer son roman à un très large public.




STARR, Jason - Petit Joueur

Plongée d'un réalisme criant dans le Brooklyn des années 80, Petit Joueur brosse l'implacable "portrait d�un jeune homme qui se noie".

Brooklyn, 1984. Alors que la mode disco est balayée par la déferlante hip-hop, le jeune Italo-Américain Mickey Prada, lui, n'a guère envie de danser. Avant même sa majorité, il doit trimer dans une poissonnerie pour subvenir à ses besoins et à ceux de son père, un ancien joueur invétéré malade d'Alzheimer.

Pourtant, Mickey a d'autres ambitions : il économise depuis des années pour payer ses études et vivre enfin sa vie. En attendant, il arrondit ses fins de mois en collectant des paris pour un bookmaker. Et, lorsqu'un client aux allures de mafioso lui demande de jouer pour lui, il n'ose pas refuser, quitte à mettre le doigt dans un engrenage dangereux...

Pour se libérer enfin de l'odeur de poisson et de poisse qui lui colle à la peau, Mickey va alors miser sur un coup bien plus que ses économies : son avenir.




L'exil intérieur - Roland Jaccard

Il y a près d'un siècle, Nietzsche comparait l'humanité de demain à une plage de sable; tous les humains, disait-il, seront très égaux, très ronds, très conciliants, très ennuyeux. La prophétie nietzschéenne s'est réalisée. Ultime figure de l'histoire, le petit-bourgeois s'étend planétairement. Sur-contrôlé de l'extérieur, décorporalisé, désexualisé, hyper-normalisé, l'homme de la modernité, quoi qu'il en ait, sera de plus en plus l'image même de l'homme administré coulant une existence paisible dans des sociétés d'abondance totalitaires sans jamais prendre conscience que si ses besoins y sont satisfaits, c'est au détriment de sa vie même.
Dans cet essai au ton vif et personnel, Roland Jaccard a tenté de tracer le portrait psychologique de l'homme de la modernité. Et de préciser le rôle que jouent les employés de la santé mentale (psychologues, psychothérapeutes, psychiatres...) dans la vaste entreprise de normalisation des conduites indispensable au bon fonctionnement de nos modernes médiocraties anonymes.
«Publié en 1975 aux Presses Universitaires de France, L'exil intérieur connaîtra un succès qui dépassa largement les attentes de son éditeur. Un article élogieux de François Bott en ouverture du Monde des livres, une invitation à Apostrophe, l'émission littéraire que Bernard Pivot venait de créer, il n'en fallut pas plus pour que ce bref essai n'entre en résonance avec un public féru de sciences humaines et d'emblée acquis à toute forme de contestation. Rien n'est plus étrange pour un auteur que de devenir l'homme d'un livre. C'est ce qui m'arriva. Je le défendis d'abord avec ardeur avant de m'en détourner, inquiet à l'idée d'être prisonnier des thèses et des thèmes qu'il avançait. Pour rester propre, il faut savoir changer d'idées comme on change de chemises. Je passai donc de l'anti-psychiatrie au nihilisme, de Freud à Wittgenstein et Cioran. Et, comme je l'avais toujours fait depuis mon adolescence à Lausanne, je livrai de temps à autre des pages de mes carnets personnels, persuadé que celui qui, après avoir tout démoli, ne se démolit pas lui-même, est un imposteur. Mais qui peut se flatter de ne pas l'être?»


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