Éditeur(s) : Ca et là, 2008
Les parents Loony, quarante ans de vie commune, ont convié leurs trois enfants et ramifications à se retrouver pour quelques jours dans le giron de la maison familiale afin de les informer de leur prochain divorce. Les réactions divergent.
Le titre ne ment pas sur le contenu : de nombril il sera question. Ces retrouvailles, sur fond de week-end au bord de mer, n�en sont pas réellement. Les protagonistes se croisent sans jamais réellement se rencontrer, tout absorbés qu'ils sont par la mise en perspective de leur propre existence provoquée par cette nouvelle. Le lecteur, regard extérieur aidant, va pouvoir goûter toute l'ironie de ce petit théâtre de la vie mis en scène par Dash Shaw et assembler au fur et à mesure le puzzle qui s'offre à lui. Les éléments s'imbriquent naturellement et trouvent leur logique les uns par rapport aux autres avec beaucoup de finesse. Cette bande dessinée trouve sa consistance au fur et à mesure de son développement.
A la fin du premier repas, le patriarche lâche laconique : « ben, c'est juste qu'on n'est plus amoureux ». Dennis, l'aîné, engagé dans un schéma qu'il se figure calqué sur le modèle de son père, ne peut se résoudre à accepter cette séparation. Enfermé dans ses certitudes, il refuse d'entendre les réponses - trop simples - apportées à ses questions. Claire, la cadette, supporte mieux la chose, ça fait longtemps qu'elle a fait le deuil de certaines illusions. Devenue mère très jeune, elle élève seule sa fille et mène une vie rangée. Peter, petit dernier et encore puceau, a toujours plus ou moins vécu en marge de la fratrie, comme transparent. C'est donc sans problème qu'il retrouve sa chambre, seule pièce du dernier étage, pour fumer un petit pétard, boire des canettes et se retrouver face à son quotidien de merde. La rupture de ses géniteurs, il ne sait pas trop quoi en penser. Alors, soudée la famille Loony ? Noyé dans sa propre solitude, chacun de ses membres semble terriblement éloigné des préoccupations qui animent les autres. Si leurs gestes ne sonnent pas faux, ils n'en sont pas moins vides, maladroits et sans promesse de suite. Et pourtant, tout n'est pas rompu, le fil est ténu, mais une idée est là...
Pavé de 732 pages, réduit en scan avec un format à l'italienne en double page.
Le titre ne ment pas sur le contenu : de nombril il sera question. Ces retrouvailles, sur fond de week-end au bord de mer, n�en sont pas réellement. Les protagonistes se croisent sans jamais réellement se rencontrer, tout absorbés qu'ils sont par la mise en perspective de leur propre existence provoquée par cette nouvelle. Le lecteur, regard extérieur aidant, va pouvoir goûter toute l'ironie de ce petit théâtre de la vie mis en scène par Dash Shaw et assembler au fur et à mesure le puzzle qui s'offre à lui. Les éléments s'imbriquent naturellement et trouvent leur logique les uns par rapport aux autres avec beaucoup de finesse. Cette bande dessinée trouve sa consistance au fur et à mesure de son développement.
A la fin du premier repas, le patriarche lâche laconique : « ben, c'est juste qu'on n'est plus amoureux ». Dennis, l'aîné, engagé dans un schéma qu'il se figure calqué sur le modèle de son père, ne peut se résoudre à accepter cette séparation. Enfermé dans ses certitudes, il refuse d'entendre les réponses - trop simples - apportées à ses questions. Claire, la cadette, supporte mieux la chose, ça fait longtemps qu'elle a fait le deuil de certaines illusions. Devenue mère très jeune, elle élève seule sa fille et mène une vie rangée. Peter, petit dernier et encore puceau, a toujours plus ou moins vécu en marge de la fratrie, comme transparent. C'est donc sans problème qu'il retrouve sa chambre, seule pièce du dernier étage, pour fumer un petit pétard, boire des canettes et se retrouver face à son quotidien de merde. La rupture de ses géniteurs, il ne sait pas trop quoi en penser. Alors, soudée la famille Loony ? Noyé dans sa propre solitude, chacun de ses membres semble terriblement éloigné des préoccupations qui animent les autres. Si leurs gestes ne sonnent pas faux, ils n'en sont pas moins vides, maladroits et sans promesse de suite. Et pourtant, tout n'est pas rompu, le fil est ténu, mais une idée est là...
Pavé de 732 pages, réduit en scan avec un format à l'italienne en double page.
Hébergeur : Multi
Format : .cbr
Langue : Français
Découpé avec : WinRar
Nombre de fichiers : 1
Taille des fichiers : 504 Mo
Taille totale : 504 Mo
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Langue : Français
Découpé avec : WinRar
Nombre de fichiers : 1
Taille des fichiers : 504 Mo
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Bonne Lecture !!!