Scénario : Christin, Pierre
Dessin : Aymond, Philippe
Couleurs : Aymond, Philippe
Date de sortie : octobre 1997
Editeur : Dargaud
Collection : Long Courrier
ISBN : 2-205-04322-6
Genre : Fantastique
Format : cbz
Taille du post : 59 MB
En reportage à Jérusalem, Graziella Plattner et Charlotte Estève visionnent des images prises la veille au Mur des Lamentations. Elles tombent sur une anomalie visuelle qu'elles imputent tout d'abord à un défaut de filmage.
Mais non ! Un pan entier du Mur a disparu dans la nuit !
Tandis que Graziella part pour un mystérieux rendez-vous vers la Mer Morte, Charlotte regagne Paris. Au siège de leur agence vidéo, elle découvre qu'il se passe de drôles de choses aussi dans la capitale, puisque des bouts d'immeubles ou de monuments semblent avoir été embarqués par des vandales. Et ce n'est qu'un début !
Car une partie des richesses architecturales de la planète est bel et bien en train de s'envoler sans laisser de traces. Derrière la belle Graziella et l'astucieuse Charlotte va s'engager une quête haletante, où se lit aussi l'aventure urbaine du monde moderne.
A la suite de la série « Canal choc », Pierre Christin et Philippe Aymond sont à nouveau réunis dans ce one-shot pour nous narrer une curieuse histoire. L’idée de départ est originale et même inquiétante puisque des monuments historiques juifs et arabes de renommée mondiale sont non pas tagués mais amputés d’une partie de leur structure. On a l’impression que le scénario fantastique va basculer dans un affrontement politique et idéologique entre palestiniens et israéliens.
Et puis non, de nouveaux bâtiments s’envolent cette fois-ci en France et en Angleterre. Le phénomène s’étend au monde entier.
L’équipe du « Jamais Vu », composée de journalistes bien sympathiques et attachants tels les deux charmantes enquêtrices Graziella et Charlotte, les sémillants Georges et Antoine surnommés les Dupond-Dupont et le goinfre Jumbo, va mener ses investigations épaulée par des informateurs de première zone.
La lecture de cet album est aisée et très fluide. Pourtant réalisée sur plus de quatre-vingt pages, cette histoire se parcourt à la vitesse d’un laser en action, en partie dû à notre empressement de connaître les aboutissants de l’affaire.
De même, les planches sont composées de vignettes au format confortable dans lesquelles les graphiques réalistes prennent leur place.
A ce sujet, Philippe Aymond nous prouve son habileté à réaliser des personnages aux visages sans défaut et confirme sa place de dessinateur hors pair. Sans être un best-seller, « Les voleurs de villes » reste un ouvrage agréable destiné à contenter un large public.
Liens :
http://uploaded.net/file/rgrqlv6d/VoleursVilles.cbz
ou
http://turbobit.net/pzlqulv0xszb.html