Boris Cyrulnik, "Les vilains petits canards"
Odile Jacob | 2001 | ISBN: 2738109446 | French | PDF | 279 pages | 13.2 MB
Ils sont plus nombreux qu'on ne croit ceux qui ont dû construire leur vie sur la mémoire douloureuse d'une enfance meurtrie. Certains ont trouvé dans l'écriture ou la chanson de quoi surmonter ce qui les avait laissés sans voix : de Genet à Céline ou Perec en passant par la Callas ou Brassens, les artistes ont souvent tiré du "temps caché des souvenirs" que chante Barbara, un élan de vie.
Beau sujet que celui de la résistance psychique (ou "résilience"), de la force créatrice que parfois même les tragédies infantiles font naître, même si Boris Cyrulnik, déjà auteur de Un merveilleux malheur, reste parfois ici à la surface des choses. Sur le thème psychologique de la résilience, vous pouvez également vous reporter à Souffrir mais se construire, de M.P. Poilpot, et à Relation familiale et résilience, de J-P. Pourtois et H. Desmet. Sur le rapport entre trauma et création : L'Enfance meurtrie de L.-F. Céline, de J.- P. Mugnier, et Saint Genet, comédien et martyr, de Jean-Paul Sartre. -Emilio Balturi
Présentation de l'éditeur
Maria Callas, « la divine », la voix du siècle s'il ne devait en rester qu'une, fut une petite fille dépérissant de carences affectives dans un dépôt d'enfants immigrés de New York … Barbara, meurtrie par un viol paternel et persécutée pendant la guerre, a su chanter sa vie et chacun la fredonne… Georges Brassens, mauvais garçon, dut à son professeur de troisième la découverte de la poésie qui donna une autre issue à sa révolte… Ces cas de résilience sont célèbres. Mais Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Il nous montre comment ce processus se met en place dès la petite enfance, avec le tricotage des liens affectifs puis l'expression des émotions. Boris Cyrulnik est aussi l'auteur, aux Éditions Odile Jacob, des Nourritures affectives, de L'Ensorcellement du monde et d'Un merveilleux malheur
Odile Jacob | 2001 | ISBN: 2738109446 | French | PDF | 279 pages | 13.2 MB
Ils sont plus nombreux qu'on ne croit ceux qui ont dû construire leur vie sur la mémoire douloureuse d'une enfance meurtrie. Certains ont trouvé dans l'écriture ou la chanson de quoi surmonter ce qui les avait laissés sans voix : de Genet à Céline ou Perec en passant par la Callas ou Brassens, les artistes ont souvent tiré du "temps caché des souvenirs" que chante Barbara, un élan de vie.
Beau sujet que celui de la résistance psychique (ou "résilience"), de la force créatrice que parfois même les tragédies infantiles font naître, même si Boris Cyrulnik, déjà auteur de Un merveilleux malheur, reste parfois ici à la surface des choses. Sur le thème psychologique de la résilience, vous pouvez également vous reporter à Souffrir mais se construire, de M.P. Poilpot, et à Relation familiale et résilience, de J-P. Pourtois et H. Desmet. Sur le rapport entre trauma et création : L'Enfance meurtrie de L.-F. Céline, de J.- P. Mugnier, et Saint Genet, comédien et martyr, de Jean-Paul Sartre. -Emilio Balturi
Présentation de l'éditeur
Maria Callas, « la divine », la voix du siècle s'il ne devait en rester qu'une, fut une petite fille dépérissant de carences affectives dans un dépôt d'enfants immigrés de New York … Barbara, meurtrie par un viol paternel et persécutée pendant la guerre, a su chanter sa vie et chacun la fredonne… Georges Brassens, mauvais garçon, dut à son professeur de troisième la découverte de la poésie qui donna une autre issue à sa révolte… Ces cas de résilience sont célèbres. Mais Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Il nous montre comment ce processus se met en place dès la petite enfance, avec le tricotage des liens affectifs puis l'expression des émotions. Boris Cyrulnik est aussi l'auteur, aux Éditions Odile Jacob, des Nourritures affectives, de L'Ensorcellement du monde et d'Un merveilleux malheur