Tout au long de ce récit d'apparition et de dispariton un certain nombre d'indices annoncent et développent le thème de la confusion de la vie et du livre : de plus en plus, le héros-narrateur « passe » dans les mots, devient les mots eux-mêmes.
D'ailleurs, la première phrase de Coda, l'exergue, est aussi la dernière du livre qui, de la sorte, se referme sur lui-même, s'engloutit en lui-même.
Quant à l'écriture de Coda, conte fantastique, elle a la perfection de la transparence. Son rôle n'est pas de s'interposer entre le lecteur et le « fond » de l'histoire, son rôle est d'absorber le lecteur et de le faire disparaître lui aussi dans les mots...
Coda est un récit de suspense, et ce suspense...