Montmartre, 1940. Par les fenêtres de l'appartement de sa voisine, chez qui il s'est réfugié, Arnaud, onze ans, voit deux hommes de la Gestapo emmener sa mère. Quelques années plus tard, le garçon est recueilli par ses grands-parents maternels, de rudes paysans périgourdins. La vie est dure, à Lussac, et Arnaud subit en silence les moqueries de ses camarades au sujet de son pied bot, mais aussi les remarques malveillantes contre sa mère, que personne n'a revue depuis son arrestation. Au village, il demeure un étranger.