« Le Crépuscule du dieu » met en scène la partie la plus constructive, mais aussi la plus dramatique de la vie du vainqueur des Gaules, bien décidé à libérer la République romaine de l'hégémonie corrompue du Sénat. Mais les sénateurs veillent et Pompée a pris la direction de la résistance. César n'a pas le choix : il franchit le Rubicon à la tête de ses légions. S'ensuit une terrible guerre civile où « césariens » et « pompéiens » s'affrontent, de la plaine de Pharsale au coeur des Balkans, puis en Egypte où l'aventure amoureuse avec Cléopâtre revêt des allures de manipulation, et jusque dans la province africaine où les ultimes partisans de Pompée se voient totalement défaits. César peut alors construire ce qui deviendra, après sa mort, l'Empire romain. Mais les 600 familles sénatoriales sont toujours là, prêtes à tout. Aux ides de mars 44, César tombe percé de trente-cinq coups de poignard, dont celui de Brutus, qu'il aimait comme un fils. Le peuple a perdu son idole mais l'oeuvre du divin Julius lui survivra et tout autour de la Méditerranée se maintiendra, pendant des siècles, la splendide paix romaine.