Six mois après le terrible drame de la mort de Clarisse, Chris Lanzmann, Lieutenant de police à la criminelle, met fin à ses jours en se jetant du haut des trente mètres de son immeuble. Hébété, au moment de l impact de son corps sur le trottoir, le jeune flic aperçoit des corps humains, flottant à quelques mètres du sol. Lanzmann ne comprend pas la symbolique de cette vision, encore moins la raison pour laquelle il possède toujours sa conscience... Sohan Ordell, le flic chargé de l enquête de vérification concernant le suicide de Chris Lanzmann, décèle alors avec l aide du jeune médium Melvin Meideiros, que l ex amant de Clarisse n avait pas les mains aussi propres qu on le disait. Peu à peu, les enquêteurs découvrent que l investigation les rapproche ostensiblement d une effroyable affaire : les corps de plusieurs jeunes femmes sont retrouvés horriblement mutilés, dans une représentation cauchemardesque du Vitruve de Léonard de Vinci. Qui sont ces êtres avec lesquels Lanzmann communique ? De quoi l ex-flic était-il coupable ? Qui est l étrange gérant de la boutique du Papillon Noir ? Un infernal jeu de piste les mènera tous aux confins du physique, à mi-chemin entre le réel, le cauchemar et la folie... Nous retrouvons dans ce second volet de la trilogie des Verticales les personnages rencontrés dans La verticale du fou ; mais nous les retrouvons sous un angle auquel nous n'étions pas préparés ; et c'est bien là que doit résider le talent d'un auteur : surprendre ses lecteurs et se renouveler sans se renier lui-même. Fabio M. Mitchelli réussit cette fois encore la performance de nous emmener là où ne serions pas allés de nous-mêmes, au seuil de mystères sur lesquels il jette une lumière nouvelle. Dans ce deuxième opus il inverse l'angle sous lequel nous envisageons la mort, car après tout, tout ce que nous en savons fait encore partie de la vie... mais jusqu'à quel moment ? Dans A la verticale des enfers l'auteur nous transpose dans une contre-plongée à l'issue de laquelle vous ne regarderez plus certaines choses sous le même angle, je vous le promets.