L'histoire se déroule en France, dans les années 80, en Lorraine, dans le pays de Bitche, sur le site d'un ring Huns.
Boris est un jeune homme défiguré et désargenté, qui après des études d'histoire essaye de survivre de petits jobs, dans un Strasbourg
hivernal, gris et froid. Il est embauché comme gardien d'une propriété isolée, située près de Bitche en Moselle. On ne lui demande que d'être
présent, de chauffer et d'entretenir la vaste demeure.
Passé les premiers moments de joie d'avoir trouver un moyen de vivre, tranquille, loin du monde, il s'aperçoit de l'omniprésence d'oies dans la
maison, en peinture, en sculpture et dans les noms des occupants précédents et de son propre patronyme.
Il entame une partie de jeu de l'oie avec des figurines dont il rêve tout éveillé. Progressivement sa réalité glisse vers des époques plus ou moins
anciennes, où une guerrière Hun, Léna, semble l'attendre. Le domaine est implanté sur un ancien site Hun, auquel s'attache une légende
germanique expliquant le rôle de gardiennes dévolu aux oies et du rituel de sacrifice induisant l'arrêt ou l'avance du peuple Hun vers le
couchant.
Au printemps de la même année, on retrouve Boris et Léna, garde-chasse et domestique d'un industriel Allemand, qui organise une partie de
chasse et une partie fine, pour des partenaires commerciaux, accompagnés d'escort-girls.
La chasse à l'oie va se terminer en chasse à l'homme.
Biographie de l'auteur
Philippe Pinel a été gardien de parking, cobaye au CNRS de Strasbourg, pion, assureur, courtier en produits financiers, bûcheron, acheteur
pour hypermarchés, laveur d'eau, dépollueur des eaux résiduaires industrielles, agroalimentaires, textiles et traitements de surfaces, graphiste
indépendant, maître esclave dans un centre d'appel et aujourd'hui agent de services aux cuisines d'un hôpital. Entre tout ça, il peint, écrit des
nouvelles de SF, photographie et sculpte. Il a publié une demi douzaine de nouvelle dans la revue Gandahar et une nouvelle dans la revue
Géante Rouge, dans le cadre du Prix Lebussy.