Qui était Marie-Antoinette, faite, l'année de ses quinze ans et par raison d'Etat, reine de France ? Une débauchée futile piégée dans l'affaire du collier ? La pire ennemie de la Révolution ? Une sainte pour la Restauration ? Marie-Antoinette rétablit la courbe d'un destin obscurci par la passion ou la honte posthumes. Stephan Zweig analyse la chimie d'une âme qui, sous le poids du malheur et de l'Histoire, se révèle à elle-même et se rachète, passant de l'ombre de la jouissance à la lumière de la souffrance. Par la main du grand écrivain autrichien, nous suivons une reine de la chambre de son «nonchalant mari», Louis XVI, jusqu'au lit de la guillotine.