Ils étaient trois amis de jeunesse à partager le même appartement : Franz de la Prazière, sa soeur Louise et le narrateur, à fréquenter les mêmes bistrots populaires, à évoquer Mariemaine la tante de Franz et Louise, qui les éleva, collectionneuse d'armes et marginale, à côtoyer les milieux de la presse ou des mannequins, avec leur cohorte de personnages extravagants. Ils s'étaient, par les circonstances, par la vie, éloignés, puis retrouvés récemment. Mais le drame : rendant visite à Franz, le narrateur découvre le corps de son ami, tué par balles. Il faut quitter les lieux, ne pas risquer d'être soupçonné, composer avec Madame Thomson, la curieuse gardienne, ancienne chanteuse de cabaret. Le danger passé, le narrateur tente de revoir Louise devenue infirme, Louise qui sait comment est mort son frère, Louise à l'adolescence brisée ; il comprendra alors qu'à travers elle il avait tant aimé Franz.