Depuis quelques jours des « semeurs » font fleurir des dictons dans les rues de Paris, sous forme de petits papiers laissés à l'arrière des taxis, sur les tables des cafés ou de mots tracés à la craie sur les murs : « La nuit d'août trompe les sages et les fous », « En septembre, le fainéant peut aller se pendre », « À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine », . Personne n'y prête attention au début, mais ils s'installent imperceptiblement dans les esprits et vont tout doucement inciter les citadins à interroger leurs amours, leurs amitiés ou leurs choix de vie.