Je n'ai plus d'inspiration. Et ce n'est pas le pire. Je crois que je perds pied. Je dois vous dire un secret. Le personnage principal de mon roman est vivant. Oui, je l'ai croisé en chair et en os. Il m'a parlé ! Il m'a menacé ! Il veut me faire payer toutes les souffrances que je lui ai infligées. Vous allez me prendre pour un fou et me dire que je n'arrive plus à distinguer la réalité de la fiction. Et vous aurez peut-être raison.