L'école obligatoire, la scolarité prolongée, la course aux diplômes, autant de faux progrès qui consistent à produire des élèves dociles, prêts à consommer des programmes préparés par les «autorités» et à obéir aux institutions. A cela il faut substituer des échanges entre «égaux» et une véritable éducation qui prépare à la vie dans la vie, qui donne le goût d'inventer et d'expérimenter. L'auteur de Libérer l'avenir poursuit ici sa recherche, pour les nations riches ou pauvres, d'un autre mode de vie : l'école doit pouvoir devenir le principal lieu d'une rupture avec le conformisme.