« Personne n'avait jamais entendu un tel rugissement. Personne n'avait jamais vu ça : les jeunes, les vieilles, les vierges, les prostituées, les amoureuses, les musulmanes, les Africaines, les Asiatiques, les échevelées, les tondues, les sévères, les robes rouges, les pantalons noirs, les beautés, les disgraciées, les en fauteuil, les béquillardes, les sirènes, les gorgones, les talons hauts, les chaussures basses, les myopes, les lunettes noires, les battues, les battantes, les voilées, les seins nus, les callipyges, les hurleuses, les timides, les grandes, les petites, les grosses dondons, les fils de fer, les roploplos, les oeufs au plat, les révoltées, les rebelles, les révolutionnaires.
Elles étaient le chaos, l'insurrection. »
Après La Tour abolie et La Brigade du rire, Gérard Mordillat capte, à travers une multitude de destins individuels, la puissance d'une action collective. Épique, politique et humaine : une fresque visionnaire.