Peut-on être heureux quand on se ment à soi-même ?
Hortense est une jeune femme bientôt quadra, en apparence épanouie. Elle exerce avec passion son métier de professeur de danse, dans une école parisienne qu'elle gère avec Bertille et Sandro. Et aime tout aussi passionnément Aymeric. Sa vie semble donc être un ballet parfaitement aérien. Jusqu'au jour où, faute d'avoir écouté les signaux de détresse de son corps, elle se blesse gravement à la cheville.
Une pause s'impose. Pendant deux mois, elle doit tirer sa révérence.
Cette convalescence l'oblige alors à se regarder en face : depuis le décès de ses parents, quels choix de vie a-t-elle fait ? A-t-elle d'ailleurs vraiment choisi, ou s'est-elle passivement contentée d'aller là où on l'attendait, tant professionnellement que personnellement ? Certes, la danse est sa passion, mais les choix que Bertille et Sandro veulent prendre pour faire évoluer l'école correspondent-ils à sa vision de l'enseignement ? Par ailleurs, elle éprouve une attirance folle envers Aymeric, ne vit que pour les moments qu'ils passent ensemble. Mais justement, ces rares moments lui suffisent-ils ? Etre depuis trois ans la maîtresse d'un homme marié et père de famille, être en permanence dans l'attente, dans le manque, a-t-il un sens ? Est-ce sa conception de l'amour ?