Vertige de l'amour et de la guerre.
Jacques Weber triomphe dans Cyrano, à Mogador. Soudain, il perd sa voix. Perdre sa voix, n'est-ce que » dans la tête « , comme lui répètent les médecins ?
Il se voit alors proposer deux mois de tournage au Liban, en pleine guerre. Il faudrait quitter Christine et leur petit garçon. Ne serait-ce pas fou, inconscient, improbable ?
Christine l'accompagne finalement, à Beyrouth, où la mort est un bruit persistant. Le café blanc, la danse des mouchoirs, le parfum du jasmin, n'ont très vite plus rien de pittoresque ; il faut s'habituer aux grondements de la montagne, aux tirs en rafales, aux joutes avec des kalachnikovs.
La survie s'installe dans les chairs du couple. Le » rat dans la gorge » est bien petit face à l'urgence de vivre.