À quoi ressemble l'existence d'un traître patenté ? Alexandre Kauffmann a partagé pendant une année le quotidien d'Ayoub, un escroc qui fume du crack, et de Lakhdar, un ancien proxénète vendant de la mauvaise cocaïne. Ces indics à la petite semaine renseignent la police judiciaire parisienne depuis plus d'une décennie, dénonçant des pickpockets, des dealers, des marchands d'armes, mais aussi des membres de leur propre famille.