Un roman d'une grande efficacité narrative, qui mêle avec brio, sur fond d'évocations de souvenirs d'enfance et de guerre, le motif romanesque des retrouvailles amoureuses et celui de l'usurpation (involontaire) d'identité. Madeleine retrouve soixante ans après son premier fiancé qu'elle croyait mort à la guerre d'Indochine, mais il s'avère que le vieux René qu'elle serre dans ses bras est un autre... Un traitement très fin et subtil du malentendu tragique entre des êtres qui étaient voués à s'aimer et que la vie a destiné à se perdre.