J'écris toujours devant une fenêtre et, depuis quelque temps, quand je travaille sur un livre politique, j'ai de plus en plus de mal à résister à son appel : dehors, mes oliviers me réclament pour que je les taille ou les arrose. Il fallait en tirer les conséquences : ceci est mon dernier livre politique au sens strict. Mon testament. Mes adieux à la scène de vieux chroniqueur ronchon. Pour raconter la dernière campagne à un moment crucial pour la France, j'ai vidé les carnets à spirale sur lesquels je note tout, depuis les années quatre-vingt, en convoquant les protagonistes de 2012, comme Hollande ou Sarkozy, ou les grands acteurs d'antan, comme Chirac ou Mitterrand. Tous si romanesques qu'avec eux, l'Histoire en devient presque picaresque... F.-O.G.