Finie la crise ! La Grèce va mieux !
Hélas, il s'agit d'une fiction.
Désormais la Grèce est aux mains d'un parti ni-de-droite-ni-de-gauche que dirigent de fringants quadragénaires, amis des patrons et des
banquiers.
Et l'argent coule à flots. Mais d'où vient l'argent ?
Aux yeux du commissaire, tout ça est louche. Comme le triple assassinat d'un cadre supérieur de l'office du tourisme, d'un armateur, d'un
journaliste à la retraite sur lequel il enquête. Et ces immigrés qui avouent leur crime avec un empressement suspect ? Seraient-ils des paravents
dissimulant les vrais coupables ?
L'argent, Charitos n'en aura jamais. Avec sa manie de privilégier ses convictions aux dépens de la discipline, point d'avancement. Mais plus que
monter dans la hiérarchie, nous dit Markaris, l'important c'est de ne pas descendre dans l'estime de ceux qu'on aime.
Et Adriani se déclare fière de son commissaire de mari !
Petros Markaris, né en 1937 à Istanbul d'une mère grecque et d'un père arménien, vit à Athènes. Auteur dramatique, traducteur (de Brecht et de
Goethe), scénariste de Theo Angelopoulos, il est la voix de son pays et appartient à la famille des auteurs de romans policiers en colère, comme
Mankell et Montalbán. Ses enquêtes du commissaire Charitos connaissent le succès dans nombre de pays.