Ces douze nouvelles ont une caractéristique commune, celle de représenter le meilleur de l'art de la romancière américaine, puisqu'elles ont su séduire des goûts aussi divers que celui de l'Américain Samuel Ruller, de la Suédoise Mai Zetterling, ou du Français Maurice Dugowson, pour ne citer que certains des réalisateurs qui ont tourné les adaptations pour la série télévisée « Les Cadavres exquis de Patricia Highsmith », coproduite par M6.Elles ont aussi en commun l'humour et l'angoisse que l'on connaît à cet auteur. Humour dans « Pour le restant de nos jours » ou un jeune couple sans enfants décide d'adopter un couple de petits vieux qui se révèlent être ces monstres, et dont ils ne sauront comment se débarrasser, ou « Le Jardin des disparus » ou un mari ne supporte plus la manie qu'à sa femme d'empailler ses animaux domestiques et de les mettre dans leur jardin... Angoisse, dans « l'Amateur de frissons » provoquée par le plaisir qu'a un voleur de s'introduire chez des femmes seules avec des résultats variés, ou dans « Passions partagées » où un homme se substitue à un autre et écrit à une femme qui l'aime, lui donnant un espoir qui ne pourra jamais être satisfait.