" Souvent, il faut choisir entre le bonheur de la lecture et les délices de l'interprétation. Le Portugais Gonçalo M. Tavares invite à mener les deux de front [...] Ajoutez à cela un suspense capable d'aller crescendo, en dépit de ce qui émerge ou surgit, et vous aurez idée du plaisir de lire à nul autre pareil que procure cette prose à la fois sincère et en tapinois. " La Croix
-; C'est votre fille ?
-; Non, répondis-je. Je l'ai trouvée dans la rue. J'ai déjà demandé dans des magasins : personne ne sait qui elle est. Personne ne l'a jamais vue dans le quartier. Elle est à la recherche de son père. Elle s'appelle Hanna. Il y a une institution qui accueille ce genre d'enfant, je vais l'y conduire.
Cette rencontre déterminante dictée par le hasard va bouleverser la vie des deux protagonistes.
Marius - qui jusque-là fuyait un danger inconnu - décide de prendre Hanna sous son aile et de l'aider à retrouver son père. Un détail retient son attention : la jeune fille tient entre ses mains une boîte contenant une série de fiches dactylographiées destinées à l'" apprentissage des personnes handicapées mentales. " Mais cette définition, handicapée mentale, s'applique-t-elle vraiment à la situation de la jeune fille ? Rien n'est moins sûr.
Une odyssée moderne et initiatique commence alors, portée par l'écriture " quasi hallucinée " propre à Gonçalo M. Tavares.