Tout le monde aurait aimé connaître Georges Brassens, le côtoyer. Tout le monde aurait aimé assister au moins une fois à un concert de lui.
Tout le monde aurait voulu l'appeler tonton, ou être son copain, sans toutefois lui taper sur l'épaule car il forçait le respect. Personne n'aurait
voulu qu'il meure, surtout si jeune. Mais il est toujours vivant, grâce à ses chansons-poèmes qui ont marqué durablement la culture française. Et
grâce à tous ceux qui l'ont connu, de près ou de loin, les copains et ceux qui auraient aimé l'être. Brassens immortel bien sûr, Brassens le
poète, Brassens le copain, l'anar, le philosophe, l'ami des animaux. On a tous quelque chose de Georges Brassens et tous ceux qui en parlent
ici ne diront pas le contraire. Il a semé des pâquerettes et des têtes de mort un peu partout et c'est pour cela qu'ils sont presque tous là pour le
remercier.