Lumineuse peinture des relations humaines au cœur des années 1960, Les Frères K nous emporte avec tendresse dans la famille Chance. Entre
un père aux rêves brisés et une mère obsédée par la religion, entre sirènes de la liberté et fanatisme, chaque enfant doit choisir sa propre
manière d'appréhender un monde plein de contradictions. Drôle, émouvante et superbement écrite, l'histoire de ces deux décennies d'amour,
de colère et de regrets contée par David James Duncan est aussi frappante d'originalité que poignante d'universalité. Œuvre solaire qui nous
accueille à bras ouverts et dans laquelle on se réfugie pour retrouver délicatesse et humanité, Les Frères K est une ode à la bonté capable d'
adoucir les instants du quotidien et d'en révèler ses éclats éblouissants.
En 1965, David James Duncan a 13 ans, son frère John qui en a 17 décède des complications d'une intervention à cœur ouvert. Ce drame
existentiel va traumatiser David et c'est en hommage à ce frère, fan de baseball, qu'il se lance dans l'écriture de son deuxième roman, avec l'
envie de savoir comment John aurait abordé la Guerre du Vietnam. Il imagine alors trois grands frères imaginaires avec lesquels il va vivre les
six années que prendront l'écriture de ce livre.