9 juillet 1976, agence centrale de la Société Générale à Nice. Les employés qui pénètrent dans la salle des coffres n'en croient pas leurs yeux : 317 coffres éventrés, le sol jonché de papiers et d'objets délaissés par les voleurs, et un mot collé sur une armoire : " Ni armes, ni violence et sans haine ". Juste 50 millions de francs envolés ! Les cambrioleurs sont passés par les égouts, ce qui leur a demandé des mois de travaux. Le cerveau de ce " casse du siècle " ? Un petit photographe, Albert Spaggiari. Christophe Hondelatte nous conte avec une verve étonnante l'incroyable aventure de ce bandit très " médiatique " : arrêté trois mois après son forfait, il s'évade en sautant par la fenêtre du bureau du juge d'instruction et, pendant douze ans, donnera régulièrement de ses nouvelles au public, paradant devant les journalistes et les photographes sous les déguisements et grimages les plus farfelus, sans qu'on puisse jamais lui mettre la main dessus.