Que n'a pas inventé la Rome antique ? Voici le tableau inédit et vivant des populismes qui ont déstabilisé la République. Une rétrospection
enjouée et éclairante par un agrégé de lettres classiques, âgé de 26 ans.
Il y a du Cicéron chez Emmanuel Macron, et du Clodius chez Donald Trump. C'est en historien de l'Antiquité que Raphaël Doan démontre que
nous n'avons pas inventé le populisme. Les Romains, à la fin de la République, connaissent une lutte à mort entre ce qu'ils appellent les
populares et les
optimates. Appel au peuple, goût des solutions radicales, recours à la figure de l'homme fort : ces tribuns en toges et en sandales ressemblent
trait pour trait à ceux du xxie siècle.
Dans cette époque, avec son sénat et sa plèbe, ses discours et ses émeutes, ses guerres et ses violences, tout est d'actualité. Y compris la
question essentielle : le populisme est-il le bouclier des humbles contre une élite sourde à ses revendications, ou le futur glaive des tyrans
contre la liberté ?
Un premier essai époustouflant, écrit avec une plume exemplaire.