Pour quelques jours, Staline se retire au pays natal dans le palais décadent de feu le grand duc Mikhailovich. À la demande de la Vodieva, qui prétend l'avoir toujours aimé et ne lui avoir jamais menti, il y reçoit le jeune peintre prodige du réalisme socialiste, Danilov, concepteur d'un monument d'éternité à la gloire du Petit Père des Peuples.
Dans le bureau ducal, un divan identique à celui de Freud à Londres. Même kilims sur la couche et aux murs. " Que Staline dorme sur le divan du charlatan viennois, j'en connais à qui ça plairait de l'apprendre ", dit Iossif Vissarionovitch.
On a beau être dans l'âge de la grande usure des émotions, on a encore le goût du jeu.