Alger sans Mozart est un roman choral, une partition à plusieurs voix. Celles de Louise et Kader ; celle de Sofiane, fils de l'Algérie nouvelle, hybride dont la vitalité redonne à Marc, le metteur en scène parisien cynique, créativité et goût de vivre, préfigurant ce que pourraient être les relations apaisées entre les deux rives de la Méditerranée, le Sud débordant irriguant le Nord blasé.
Alger sans Mozart est un hommage aux exilés. Un hommage à la douleur des pieds-noirs qui ont aimé ce pays, lui ont donné le meilleur d'eux-mêmes et l'ont quitté sans jamais trouver une reconnaissance. Un hommage à l'Algérie et aux Algériens écrasés par la destinée. Alger sans Mozart est une mosaïque qui met en lumière soixante ans de schizophrénie. La schizophrénie de deux pays qui refusent d'admettre leurs liens irrémédiables.
Ce roman écrit par un Algérien et un Français s'attache à reconstituer le puzzle si complexe de l'Histoire commune aux deux paya, Sans concession...