"L'humour grinçant n'égratigne pas la tradition d'une série noire digne de la littérature comme on l'aime", écrivait Jean-Luc Douin dans Télérama lors de la parution de Minuit à Copenhague. Ici, "tout commença par la sonnerie du téléphone, qui me réveilla."Allô ?" Une entame pas vraiment géniale, ni particulièrement originale. Mais on raconte que c'est Edison lui-même qui l'a prononcée pour la première fois : à tout prendre, je suis donc les meilleures traces qui soient." Triste et seul, un journaliste noie sa mélancolie dans la musique, la fumette et le whisky. Mais un coup de téléphone mystérieux l'empêche soudain de tourner en rond : deux nuits d'amour, quelques ballades à l'aube et six cadavres plus loin, le journaliste s'est fait pote avec le commissaire Ehlers - et ce un peu malgré eux !