En mars 1942, sous l'Occupation, Nestor Burma se met en quête d'un peu de tabac, est surpris par une alerte et se retrouve dans un abri anti-bombes en compagnie d'une jolie fille. Après l'alerte, il file la jeune femme qui parvient à le semer. Il croise peu après l'inspecteur Faroux qui l'invite à monter dans une chambre meublée où se trouve le cadavre du comédien Henri Briancourt. Puisque la victime, autrefois incarcérée au stalag, avait dans ses poches un carte de l'agence Fiat Lux, Burma devient un suspect. Pour se disculper, il doit retrouver la trace de la jeune fille de l'abri. En lisant, le journal des prisonniers rapatriés, il trouve une piste, se rend avenue Jean-Jaurès et découvre au no 32 la jeune inconnue prisonnière de deux malfrats. Il la libère, mais elle verse un narcotique dans son café et disparaît de nouveau. Peu après, Faroux révèle à Burma que l'acteur Briancourt s'appelait en réalité Henri Barton, et qu'il a été mêlé en 1938, avec une certaine Lydia Verbois - qui n'est autre que la mystérieuse jeune fille -, à l'attaque d'un train qui convoyait des lingots d'or de la Banque de France. Sur ces entrefaites, Nestor Burma reçoit la visite d'Emmanuel Chabrot, le directeur du C.Q.F.D., un journal d'indiscrétions et de chantage qui intime au détective l'ordre de quitter Paris quelque temps. Burma le flanque à la porte, confie à sa secrétaire Hélène le soin de retrouver Mlle Verbois et poursuit son enquête qui connaît une conclusion tragique.