Peut-être vous êtes-vous déjà posé la question : « Comment devient-on agent secret ?» La réponse que reçut le héros de L'Espion du dimanche, William P. Nye, était beaucoup trop simple : Il suffisait d'être introduit dans la filière par un ami qui s'y trouvait déjà (aucune épreuve d'endurance, pas de leçons de karaté, de plus on ne lui posa pas de questions). Qu'il suive les instructions et tout irait bien !
A partir de cet instant, vous pouvez dire « à vos souhaits » à l'espion qui venait du froid et attacher vos ceintures pour suivre M. Nye. Il se retrouva tout simplement le superman du racket des espions, du jour au lendemain, l'homme doté d'une réputation si terrifiante que les agents ennemis tremblaient à la seule mention de son nom.
C'est ainsi que se trouvant face à Forster (espion des plus dangereux, spécialiste en armes à feu, armes anciennes et expert dans la remise à neuf des salles de torture), il pensa découvrir un adversaire à sa taille...
Voici, de mémoire d'agent secret, l'aventure la plus merveilleusement enchevêtrée qui soit, se déroulant de Paris à Venise parmi des intrigues dont doit rêver la nuit certain 007. Tueurs semi-professionnels, hommes-grenouilles et gondoles, une Mata-Hari de Hunter College, ce n'est là qu'une faible partie des protagonistes d'événements que le pauvre William P. Nye doit affronter.
Une histoire adorable, farfelue à souhait, intelligente, vivante, bien agencée et racontée avec beaucoup de talent.