Dès les premières pages, on comprend que l'on est dans un centre ou foyer psychiatrique. Leroy face à une photo retrouve sans savoir l'expliquer la mémoire : « Il se rappela son quotidien, le menu de la semaine, l'heure à laquelle il allait se coucher et les jours où il prenait une douche. Il se souviendra que sa mère était venue lui apporter des plats faits maison et qu'ils avaient regardé la télévision.» ; « Le temps s'écoula et il ne savait toujours pas quoi faire. Il s'ennuyait. Il entendit le jeune Rolly se masturber dans la chambre voisine et le vieux Hal ronfloter de l'autre côté du couloir ». Tout semblait progresser en bien jusqu'à ce moment-là où Leroy devint radical : « Il décida de se suicider. Il se leva, fut gagné par la panique et se mit à suffoquer. Il traîna les pieds jusqu'à la cuisine tout en essayant de reprendre son souffle. Il voulut ouvrir le tiroir à couverts pour trouver un couteau, mais il était fermé à clé. »