Jardins de la dissidence est le grand roman de la révolte politique américaine à travers une famille new-yorkaise. Tout débute en 1955 quand Rose Zimmer, une farouche juive communiste surnommée la "Reine Rouge du Queens", est exclue du Parti pour avoir fréquenté un policier noir. Quelques années plus tard, sa fille Miriam rejoint la vague pacifiste des années 1970, qui la portera jusqu'au Nicaragua. Sergius, le fils de Miriam, sera lui mêlé à "l'hacktivisme" d'aujourd'hui, dans les mouvements Occupy. Chacun d'eux luttera en vain pour un monde nouveau, et héritera des espoirs et des idéaux brisés de leurs aînés.
En suivant le chemin politique et intime d'une famille sur un demi-siècle, Jonathan Lethem se place dans la lignée du grand roman américain consacré par Philip Roth et Saul Bellow, et fait revivre, par sa langue et sa bande-son, Sunnyside Gardens, le quartier historiquement rebelle de New York.