Notre façon de manger influence notre santé, dans un bon ou dans un mauvais sens. Si chacun est d'accord sur ce point, deux questions restent posées :
1) De quelle manière une alimentation mal conçue conduit-elle à certaines maladies ?
2) Quelle est la diététique idéale ?
L'auteur propose une réponse à ces deux questions, en s'appuyant sur les découvertes récentes réalisées dans les diverses branches de la médecine et de la biologie. II montre comment l'alimentation moderne exerce ses effets néfastes, en conjonction avec d'autres facteurs génétiques et environnementaux. Les multiples étapes qui mènent de l'état normal à l'état pathologique apparaissent clairement. Au départ de troubles aussi variés que la polyarthrite rhumatoïde, le diabète sucré de la maturité, le cancer du sein ou l'asthme, on trouve la nourriture moderne, responsable du passage dans la circulation sanguine de macromolécules bactériennes et alimentaires nocives. Le retour à une nutrition de type ancestral, la seule qui convient à l'homme, permet d'obtenir des succès aussi nets que fréquents dans une multitude d'affections qui passent pour mystérieuses et peu ou pas curables. Dans cette cinquième édition refondue et augmentée, l'action favorable fréquente du changement nutritionnel est rapportée dans 91 maladies.
Les résultats souvent extraordinaires du régime alimentaire deviennent évidents, sur le plan préventif (athérosclérose, cancer, etc.), comme sur le plan curatif (sclérose en plaques, dépression nerveuse, maladie de Crohn, asthme, etc.).
La notion classique d'une diététique quantitative, basée sur le nombre de calories et l'équilibre entre glucides, lipides et protides, est remplacée par un nouveau concept, celui d'une diététique qualitative, fondée sur la structure des molécules. II faut écarter celles que l'organisme ne peut pas métaboliser et conserver celles accessibles à l'action de nos enzymes. Cette attitude de bon sens, associée ou non aux médications classiques, est très souvent salvatrice.
Puisse ce manuel persuader les lecteurs que l'alimentation d'hier doit prendre une grande place dans la médecine de demain, aussi bien dans la prévention que dans le traitement de la plupart des maladies.