Par l'expérience d'un parcours en TGV effectué entre la gare d'Avignon TGV et celle de Marseille Saint-Charles; on propose une nouvelle lecture des espaces traversés. Le TGV, par sa capacité à traverser, en un temps très court, des étendues géographiques très différentes permet de les apprécier. Des étendues "vides" à l'intérieur "plein" des villes, il crée un lien entre me grands paysage et les centres urbains. C'est en cet atout de "révélateur" des transitions et ruptures qui interviennent dans le territoire; que l'experience du TGV permet de mettre en évidence les échelles du grand territoire, de l'aire urbaine et de la proximité, qui imbriquées entre elles montre l'indépendance des aires urbaines. Par la découverte de l'analyse des gares d'Avignon TGV et de Marseille Saint-Charles, ce mémoire interroge la capacité de ces gares à être des "bourgeons de développement", telles qu'elles ont été conçues. Gare du progrès, ou gare symbole d'une histoire et d'une ville, les gares de TGV méditerranée permettent de dresser un portrait de notre rapport actuel à la mobilité. Ancrées dans les tissus existants ou au contrair, établies en lisière des villes, ces gares nous montre à quel point la mobilité, si elle est articulée en des points précis du territoire, peut devenir porteusse d'un réseau dense, support d'un développement à la mesure de l'homme pour les villes de demain.