Si l'âme est chrétienne, la beauté est grecque. Freud définit l'esthétisme comme une construction intellectuelle de paramètres personnels qui s'exprime en émotions sublimées.
Avec la sculpture grecque, l'homme devient dieu, et les dieux font don de leur apparence à l'humanité.
Défiant les lois de la gravité, les sculpteurs grecs découvrent les fragiles équilibres des formes, des espaces, et façonnent depuis plus de 2000 ans notre subconscient aux canons de l'éternelle beauté.
Edmund von Mach, historien de l'art, revient sur cette épopée qui conduit la main de l'homme à transformer le marbre en oeuvre d'art, et l'Art en besoin substantiel de la pérennité des civilisations.
Cet ouvrage étudie la sculpture grecque entre le VIIe et le Ier siècle avant J.-C., en s'appuyant sur une riche iconographie, mise en scène sur un texte érudit mais accessible à tous.