Le commissaire Montalbano est à deux doigts de tirer sa révérence : trop de voyous et de gens corrompus, de la base au sommet, dans cette police à laquelle il a tout donné.
Mais comment déserter quand un cadavre flottant, décomposé, vient le narguer au cours d'une baignade ? Encore un de ces immigrés clandestins victime d'un naufrage dans le canal de Sicile ? Le " dottore " n'ignore rien de ces tragédies où périssent également des enfants, ni de la férocité des passeurs. Ces criminels vont apprendre qu'en Sicile aussi, les lois existent. Du moins quelques-unes. Montalbano a peut-être fait son temps, cette époque le dégoûte.
Mais s'il veut empêcher d'autres horreurs, il doit oublier sa paresse, sa mélancolie, son calme et son humour légendaires.