Les vacances... les vacances... Ca peut être le meilleur ou le pire, tout dépend ... En tout cas, pour Sylvie comme pour moi, c'était plutôt mal barré ! La résidence ardéchoise dont mon ami Gaston nous avait pompeusement offert l'usufruit estival ne tenait guère ses promesses : la piscine était hors d'usage, la télé avait rendu l'âme mais, en revanche, nous héritions du grand-père - un sacré soiffard, le pépé, rond comme une queue de pelle dès six heures du soir ! - de Fifi, un joyeux garnement, de Néron le chat, d'Arthur le chien, des canards Dupont-Dupont, - bref, toute une foule qui n'était pas au programme !
Tout de même, on a fini par fraterniser avec ce petit monde finalement bien sympathique et, ensemble, nous sommes partis à la recherche du paradis : soleil, piscine et télé. Et où pouvions-nous trouver tout cela à bon compte ? Chez les naturistes, figurez-vous...
On ne connaissait pas. Cela nous a ouvert des horizons. D'autant plus vastes que je suis tombé nez à nez avec le Président Bernier, mon patron, impressionnant comme à l'accoutumée, mais nu comme un ver, et aussi Mlle Pinson, notre voisine, une pimbêche à qui nous ne disions même pas " bonjour-bonsoir "... Allez savoir pourquoi, les choses ne se sont pas passées comme je l'imaginais... Mais le bungalow, nous ne pouvions le garder qu'une semaine. Alors, on s'est trouvé un petit hôtel de village, tout près du camp, et du même coup le Pépé...
Bon, je m'arrête là. Si je me mets à raconter toute l'histoire, vous n'aurez plus besoin d'acheter le bouquin. Et ce serait dommage, croyez-moi !
Vous aimerez aussi !