Du jour au lendemain, Elyria quitte tout. Direction la Nouvelle-Zélande, et la chambre d'amis vaguement offerte par un vieux poète reclus, rencontré lors d'une soirée littéraire à New York. Course poursuite intime sur fond de bout du monde, le récit de cette fugue mal barrée est celui de la douloureuse déception d'être soi et d'une tentative méfiante de renouer avec la vie, le monde, les autres.
Premier roman diablement séduisant, porté par une voix d'une originalité radicale, Personne ne disparaît est un précipité d'inespoir et d'inadaptation aussi déchirant que - divine surprise - drôle.