Prix Nobel de la paix, le dalaï-lama, abrité sous sa toge safran, incarne le martyre d'un Tibet soumis au joug chinois. Symbole de sagesse, il rassemble les foules partout dans le monde. Sacralisé, adulé: qui remettrait en cause ce dieu vivant qui prétend porter avec lui l'espoir de liberté de tout un peuple?
Maxime Vivas ose s'attaquer au mythe: et si le dalaï-lama était un théocrate qui remplit d'or les coffres de ses palais tandis que les Tibétains n'étaient que des serfs auxquels on refuse toute éducation? Et si, en bon opportuniste, il tenait un discours changeant à l'égard des Chinois, tantôt amis, tantôt ennemis? Et s'il faisait le jeu des Américains et de la CIA davantage que celui des Tibétains qu'il prétend défendre ?
S'appuyant sur les propos mêmes du dalaï-lama, sur les témoignages de prosélytes ainsi que sur son propre voyage au Tibet, l'auteur dresse un portrait au vitriol de «Sa Sainteté» et nous démontre que tout n'est pas si zen au royaume de Bouddha