On se met à l'épreuve de la douleur, on surmonte la souffrance.
Courir est aussi un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. . Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. Corps et esprit sont intrinsèquement liés.
Traduit du japonais par Hélène Morita. Comme la vie, la course ne tire pas son sens de la fin inéluctable qui lui est fixée. S'impose alors la nécessité d'une discipline et de la pratique intensive de la course à pied. .
Haruki Murakami est l'auteur, entre autres, de La Ballade de l'impossible, d'Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, de Kafka sur le rivage et de Saules aveugles, femme endormie. Tous sont publiés chez Belfond et repris par 10/18.
Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Journal, essai autobiographique, éloge de la course à pied, au fil de confidences inédites, Haruki Murakami se dévoile et nous livre une méditation lumineuse sur ce bipède en quête de vérité qu'est l'homme.
Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d'un romancier. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. . . Plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de littérature, il est aujourd'hui un auteur culte et a reçu le prix de Jérusalem de la Liberté de l'individu dans la société en 2009. Dix kilomètres par jour, six jours par semaine, un marathon par an.
Murakami court. Courir devient une métaphore de son travail d'écrivain. Il court en écoutant du rock, pour faire le vide, sans penser à la ligne d'arrivée.