Un mandarin de la gynécologie est assassiné dans son appartement de Tourmens. Apprenant le meurtre, Le Poulpe se souvient du temps passé. C'était à la fin des années 70. Le temps de l'apprentissage, de l'amour et de l'amitié, le temps des rencontres de Gabriel, qui croyait tout savoir, avec Luciane et Alice, qui croyaient à l'amour, avec Jean, qui croyait à la vérité, avec Charly, qui croyait au progrès, et avec Bruno Sachs, qui croyait qu'il ne savait rien. Vingt ans après, les lignes de vie se renouent autour du cadavre.
Le Poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain. C'est quelqu'un qui va fouiller à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni le représentant d'un loi ou d'un morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin.