» Article de Juillet 2015 Année » page 256

Thomas MANN - La Mort à Venise (Der Tod in Venedig)

Gustav von Aschenbach est un écrivain munichois reconnu (et anobli) dans la cinquantaine. Troublé par une mystérieuse rencontre lors d'une promenade, il part en voyage sur la côte adriatique et finit par aboutir à Venise, une ville dans laquelle il ne s'est jamais senti à l'aise. Dans son hôtel du Lido (le Grand Hôtel des Bains), Aschenbach découvre Tadzio, un jeune adolescent polonais qui le fascine par sa beauté. Il n'ose l'aborder et le suit dans la ville de Venise. Aschenbach, en proie à une sombre mélancolie et une sorte de fièvre dionysiaque, succombe à l'épidémie de choléra asiatique qui fait alors rage dans la ville. Il meurt sur la plage en contemplant une dernière fois l'objet de sa fascination.

L auteur :

Thomas Mann, Prix Nobel de Littérature en 1929, est l'une des figures les plus éminentes de la littérature européenne de la première moitié du XXe siècle. Il n'est pas un homme de la décadence et n'a de cesse de lutter pour la défense des valeurs mises en péril par les idéologies radicales.
Issu d'une famille aisée de commerçants bourgeois du nord de l'Allemagne, il y puise l'inspiration de son premier grand roman, "Les Buddenbrook", publié en 1901. Un séjour à Venise lui inspire une nouvelle, en 1912, axée sur la mort du compositeur Mahler et qui s'intitule, "La Mort à Venise".
Son �uvre majeure, fruit à la fois d'un séjour dans un sanatorium à Davos au chevet de sa femme et de la Première Guerre mondiale, est "La Montagne Magique", publiée en 1924.
C'est aux États-Unis qu'il rédige le complexe et fort sombre "Le Docteur Faustus", paru en 1947, qui évoque métaphoriquement l'âme de l'Allemagne à travers le portrait d'un compositeur.
Influencée par la pensée d'Arthur Schopenhauer et centrée sur l'étude des rapports entre l'individu et la société, son oeuvre oppose généralement la force et l'exigence du travail intellectuel, la spiritualité et le culte de l'action.



La Terre Peut Bien Se Fissurer - Kjell Eriksson

Dans une maison perdue en pleine forêt, Tore, un ancien junkie, tente de se réconcilier avec l'existence. Il se lie d'amitié avec un vieux voisin fermier qui vit dans la nostalgie des temps révolus où les gens s'entraidaient. Tore rêve de retrouver Eva, la mère de son fils Chris, de reconstruire sa vie de famille jusqu'à présent ratée, et aussi de restaurer son image aux yeux de la société.
Près d'Uppsala, un couple apparemment sans histoire est découvert sauvagement abattu. Peu de temps après, une jeune infirmière est assassinée en plein centre-ville. Plus de cadavres que d'indices : seule certitude, c'est la même arme qui a été utilisée.
La jeune et talentueuse Ann Lindeil est chargée de l'affaire et dirige son équipe criminelle avec maestria.
Tantôt par le regard du tueur, tantôt par celui de l'enquêtrice, Kjell Eriksson entraîne son lecteur dans une spirale infernale qui, sur fond de critique sociale, pose la question de la "vraie victime" et souligne l'infime différence qui, bien souvent, sépare le meurtrier du citoyen ordinaire.



John Grisham - Le manipulateur

Pas de trace de lutte, pas d'empreinte, pas de témoin. Mais deux cadavres - ceux du juge Fawcett et de sa secrétaire, sommairement exécutés - et un coffre-fort vidé. Avec cette affaire, le FBI est sur les dents : sans aucun indice, l'enquête reste au point mort. Jusqu'à l'entrée en scène d'un détenu : Malcolm Bannister. Condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, cet ancien avocat a tout perdu ; mais il a entre les mains une dernière carte à abattre pour se retrouver libre... et riche. Car il connaît l'identité du meurtrier, et son mobile...



La culture de l'égoïsme - Ch. Lasch & C.Castoriadis

Le 4 mars 1986, la chaîne britannique Channel 4 recevait Cornelius Castoriadis et Christopher Lasch pour un débat sur l'évolution de la société occidentale. Le premier, philosophe, psychanalyste, économiste, fut un animateur du mouvement communiste antistalinien Socialisme ou barbarie. Le second, historien néomarxiste américain, est parfois taxé de conservatisme. Leurs échanges tournent autour de la critique de la "civilisation capitaliste": "civilisation", car ils ne s'inquiètent pas tant de ses conséquences économiques que du type d'homme qu'elle tend à produire. La conversation va et vient, compare l'époque aux précédentes et dresse le portrait d'une "culture de l'égoïsme". Réfugiés dans une sphère privée envahie par les images, les hommes s'isolent alors que la collectivité s'affaiblit. Privée des garde-fous des systèmes antérieurs, la société qu'ils forment apparaît à la fois comme passive et dépolitisée, démunie face à la "crise montante". Or, nous sommes en 1986! Un cauchemar annoncé que Jean-Claude Michéa appréhende trente ans plus tard: la permissivité, l'individualisme et l'hédonisme de gauche ont offert au libéralisme économique un cadre culturel propice à son expansion. Dans le même temps, la gauche non matérialiste, celle de Guy Debord ou de C. Castoriadis, a été évincée jusqu'à paraître réactionnaire. Ce petit livre étayé de nombreuses notes qui précisent les idées et renvoient à d'autres ouvrages constitue une bonne introduction à une sociologie critique originale.



Repentir(s) de Richard Ste-Marie

Un double meurtre a été commis à la galerie Arts Visuels Actuels. Outre Gaston « Faby » Lessard, le propriétaire des lieux, Frédéric Fortier, lieutenant de police à la Ville de Montréal, fait partie des victimes et c'est pourquoi le sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec, est chargé de l'enquête.

En interrogeant les personnes avec lesquelles Lessard avait rendez-vous dans la journée, Pagliaro réalise que le galeriste était loin d'être un enfant de ch?ur. De fait, les arnaques et les fraudes dont l'enquêteur apprend l'existence au fil des jours le laissent pantois, lui qui avait toujours cru en la noblesse du monde des arts visuels. Or, si les mobiles pour tuer Lessard abondent, c'est l'inverse pour Fortier, un policier près de la retraite et à la carrière irréprochable.

Dès le début, Pagliaro a pris l'habitude de venir chaque soir sur les lieux du crime pour admirer les tableaux de l'exposition d'Andrew Garrison, intitulée Repentirs, ensemble de paysages et de personnages fugaces qui surgissent des palimpsestes picturaux de l'artiste peintre, mais aussi pour réfléchir sur son enquête, dont un des indices ne cesse de l'étonner : pourquoi donc l'assassin a-t-il pris soin de replacer dans son écrin la somptueuse dague, création d'une joaillière représentée par la galerie, dont il s'est servi pour semer la mort ?


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