» Article de Mars 2016 Année » page 55
Ogres - Tome 3
Ogres - Tome 3

Ogres - Tome 3


Ogres - Tome 3
French | CBR | 50 pages | 56 MB


Nains - Tome 2 - Ordo du Talion
Nains - Tome 2 - Ordo du Talion

Nains - Tome 2 - Ordo du Talion

Nains - Tome 2 - Ordo du Talion
French | CBR | 62 pages | 100 MB



[Pléiade] Anthologie de la poésie française, tome 1 - Du Moyen Âge au XVIIe siecle


En France, tout commence par des chansons. Le lyrisme courtois naît vers la fin du XIe siècle, dans le Sud. Bientôt, il se propage au nord de la Loire. En ce temps-là, l'amor (le mot est du féminin) est fine, c'est-à-dire raffinée. Elle exige de ceux qui la chantent qu'ils se forgent des instruments - une langue, des formes - à la hauteur de leur sujet. Ces premiers chercheurs d'une excellence poétique sont, non sans logique, appelés des «trouveurs»; - trobadors dans le Sud, troveors («trouvères» dans le Nord. C'est avec eux que s'ouvre cette anthologie. Elle se referme, au second volume, avec des poètes vivants, nos contemporains. Bien sûr, leurs voix ne sont pas éteintes, leurs ouvres ne sont pas achevées. Mais déjà se dessine un paysage, dont on trouvera ici les contours. Rappelons que le verbe grec anthologein signifie «cueillir des fleurs»;. Cueillir - sauf à tondre la prairie - c'est choisir. Ces deux volumes, tout en proposant un panorama aussi équilibré que possible de neuf siècles de poésie, n'échappent pas à cette règle. L'important est sans doute que le lecteur demeure le maître du jeu, qu'il se sente libre de fixer le but de sa promenade, de régler le rythme de son pas, d'emprunter tantôt les allées principales, tantôt les chemins de traverse. Autant de lecteurs, autant d'anthologies.



[Pléiade] Tristan et Yseut - les premières versions européennes


Des textes français qui rapportent, en vers, cette legende, qu'avons-nous conserve ? Le roman de Beroul, dont manquent le debut et la fin ; celui de Thomas, reduit à des fragments ; le Lai du Chevrefeuille de Marie de France, 118 vers ; et deux recits anonymes, la Folie Tristan d'Oxford et celle de Berne. Le reste ? perdu, sans doute à jamais, malgre la decouverte recente d'un fragment (ici revele) du poeme de Thomas. Etrange fortune que celle de ces œuvres dont le succes fut immense, mais qui ne subsistent qu'à travers des epaves somptueuses, comme si les textes s'etaient dissous dans le mythe qu'ils firent naître. À qui donc devons-nous de si bien connaître cette histoire ? À Eilhart d'Oberg, poete allemand du XIIe siecle, auteur d'un Tristrant proche du recit de Beroul ; à Gottfried de Strasbourg (XIIIe siecle), adaptateur de Thomas ; à Ulrich de Freiberg et Heinrich de Türheim, continuateurs de Gottfried ; à frere Robert, un Norvegien, qui donna en 1226 une Saga de Tristan ; et à l'auteur du Sire Tristrem compose en anglais vers 1300. Leurs ouvrages, mieux conserves que les textes français, les accompagnent ici, avec d'autres fragments tristaniens - allemands, italiens, tcheques, scandinaves, français. Tous differents, ils disent tous l'essentiel : la passion et la mort de deux êtres qui s'aimaient au point de ne pouvoir supporter la separation.



[Pléiade] Le Roman de Renart



Le roman de Renart est une œuvre rédigée en langue romane, c'est-à-dire en ancien français. Le roman de Renart n'est donc pas un « roman » au sens moderne du terme, mais un ensemble de récits très variés écrits dans la langue parlée au Moyen Âge.
Les premiers récits ont été rédigés vers 1170 et sans cesse complétés, modifiés, enrichis par divers trouvères ou copistes jusqu'au XIIIe siècle. De nombreux auteurs ont donc participé à la création de ce roman, sans que l'on sache tout à fait qui a écrit quoi (1).

Le Roman de Renart est composé d'une trentaine de récits que l'on appelle des branches écrites en octosyllabes, ce qui représente plus de 100 000 vers !
Nombre d'entre eux content les aventures d'animaux personnifiés. Le principal ressort de ces histoires est la faim et la recherche de nourriture, quelquefois la vengeance et toujours la ruse.

Le roman de Renart trouve son inspiration dans les fables du poète grec Ésope (qui inspirera Jean de La Fontaine, au XVIIe siècle) ou encore dans une œuvre rédigée en latin par le moine Nivard de Gand intitulée Ysengrimus.


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