» Article de Avril 2016 Année » page 490

Alice Zeniter - Juste avant l'oubli



Franck a rencontré Emilie il y a huit ans. Il est convaincu qu'elle est la femme de sa vie. Mais la jeune femme, thésarde, connaît une passion sans bornes pour l'écrivain policier Galwin Donnell, mystérieusement disparu en 1985. Elle se rend sur une petite île pour organiser un colloque qui lui est consacré. Franck compte l'y rejoindre et la demander en mariage. Mais rien ne se passe comme prévu.

Quatrième de couverture:

"Il règne à Mirhalay une atmosphère étrange. C'est sur cette île perdue des Hébrides que Galwin Donnell, maître incontesté du polar, a vécu ses dernières années avant de disparaître brutalement - il se serait jeté du haut des falaises. Depuis, l'île n'a d'autre habitant qu'un gardien taciturne ni d'autres visiteurs que la poignée de spécialistes qui viennent tous les trois ans commenter sur les "lieux du crime", l'oeuvre de l'écrivain mythique. Cet été-là, Emilie, qui commence une thèse sur Donnell, est chargée d'organiser les Journées d'études consacrées à l'auteur. Elle attend que Franck, son compagnon, la rejoigne. Et Franck, de son côté, espère que ce voyage lui donnera l'occasion de convaincre Emilie de passer le restant de ses jours avec lui.
Mais sur l'île coupée du monde, rien ne se passe comme prévu. Galwin Donnell, tout mort qu'il est, conserve son pouvoir de séduction et vient dangereusement s'immiscer dans l'intimité du couple."

Extrait :

"Il ne restait aucune trace du bateau, rien que les vagues et les rochers, mais selon le gardien c'était ce rien, justement, qu'il fallait contempler, ce potentiel qu'avait la mer à se refermer sur son histoire, à paraître toujours neuve malgré ses millénaires d'accidents et de traumatismes. La beauté d'un corps totalement dépourvu de cicatrices."



Naguib Mahfouz - La trilogie du Caire (T1 à T3) en un seul


"La rue d'al-Nahhasin n'était pas une rue calme. La harangue des camelots, le marchandage des clients, les invocations des illuminés de passage, les plaisanteries des chalands s'y fondaient en un concert de voix pointues. Les questions les plus privées en pénétraient les moindres recoins, s'élevaient jusqu'à ses minarets. Pourtant, une clameur soudaine s'éleva, d'abord lointaine, comme le mugissement des vagues, elle commença à s'enfler, s'amplifier, jusqu'à ressembler à la plainte sibilante du vent. Elle semblait étrange, insolite, même dans cette rue criante."

C'est dans les rues du Caire que Naguib Mahfouz, le « Zola du Nil », a promené son miroir et capté toutes les facettes d'une société égyptienne en pleine évolution.



Léo Malet - Gros plan du macchabée



Une ombre se dirigeait en rampant vers notre abri. Sa respiration sifflante, saccadée, parvenait jusqu'à nous...
- La femme, chuchota Hélène.
- Sans sa perruque, dis-je. Son cache-sexe doit être aussi important que mon falzar.
Brusquement, nous nous reculâmes. L'ombre était là, devant nous. Elle poussa la porte et s'étala dans la cabane. Des râles significatifs s'élevèrent. Je fis jouer ma lampe électrique...
Hélène étouffa un cri...



Noëlle Châtelet  - La dernière leçon



Madeleine, 92 ans, décide de fixer la date et les conditions de sa disparition. En l'annonçant à sa fille Diane, et à son fils Pierre, elle veut les préparer aussi doucement que possible à sa future absence. Mais pour ses enfants, c'est le choc, et les conflits commencent. Jusqu'à la fin Madeleine gardera comme ligne de conduite la dignité, l'humour et la passion de la vie, pour leur donner à tous, et en particulier à Diane, une émouvante "dernière leçon".

Extrait :

"Pour aller au bout de ton geste, il te fallait rassembler tant d'énergie que, si celle-ci s'épuisait, si tu parvenais trop tard à la frontière, tu n'aurais plus la force, ni physique ni psychique, de l'accomplir. D'où ton obsession sur l'état des lieux, le recensement incessant de tes facultés. En dépit de l'épuisement qui te gagnait et qui gagnerait cette bataille, perdue d'avance, contre le temps, il te fallait la tenir en réserve, cette force précieuse, la préserver de l'érosion implacable de la nature, être sûre que, au dernier moment, elle ne t'abandonnerait pas, ne te trahirait pas, que tu pouvais compter sur cet ultime sursaut de tout ton être pour sauter le muret, proprement, dignement et seule."



Gary Shteyngart - Mémoires d'un bon à rien



Gary Shteyngart, l'auteur facétieux de Super triste histoire d'amour, a d'abord été le petit Igor, frêle garçon juif et asthmatique, courant gaiement autour de son premier amour, Vladimir... qui n'est autre que l'immense statue de Lénine à Leningrad. Quand Igor quitte la Russie pour New York, c'est une nouvelle vie qui commence, celle d'un fils d'émigrés dépassé par les ambitions de ses parents, qui le rêvent avocat et le rebaptisent Gary, parce que ce « bon à rien » a « déjà assez d'emmerdes comme ça ».

Dans ses hilarants mémoires Gary Shteyngart nous dévoile tout, du cocktail détonant de son éducation russo-américaine à ses déconvenues amoureuses. Mais ce disciple littéraire de Groucho Marx et de Woody Allen a plus d'un tour dans son sac. Ses « Mémoires » s'imposent d'emblée comme un chef-d'oeuvre de l'humour juif, et une formidable leçon de vie.


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